Comment Panurge guaingnoyt les pardons et maryoit les vieilles et des proces qu'il eut a Paris. Chap. xvij.
Un jour je trouvay Panurge quelque peu escorné et taciturne, et me doubtay bien qu'il n'avoit denare dont je luy dys. Panurge vous estes malade a ce que je voy a vostre physionomie, et j'entens le mal, vous avez un fluz de bourse, mais ne vous souciez. J'ay encores six solx et maille, qui ne virent oncq pere ny mere, qui ne vous fauldront non plus que la verolle, en vostre necessité. A quoy il me respondit. Et bren pour l'argent, Je n'en auray quelque jour que trop: car j'ay une pierre philosophale qui me attire
Voire mais (dis je) vous vous dampnez comme une sarpe, et estes larron et sacrilege Ouy bien (dist il) comme il vous semble, mais il ne me semble quand a moy. Car les pardonnaires me le donnent: quand ilz me disent en presentant les relicques a baiser, centuplum accipies
Ho mon amy (disoit il) si tu scavoys comment je fis mes chous gras de la croysade, tu seroys tout esbahy. Elle me valut plus de six mille fleurins. Et ou diable sont ilz allez? dis je, car tu n'en as une maille Dont ilz estoyent venuz (dist il) Ilz ne feirent seulement que changer maistre,Mais j'en emploiay bien
Mon amy (dist il) tu ne as passetemps aulcun en ce monde. J'en ay plus que le Roy. Et si vouloys te raislier avecques moy, nous ferions diables. Non non (dis je) par sainct Adauras: car tu seras une foys pendu, Et toy (dist il) tu seras une foys enterre, lequel est
Réel
Hypothétique
Fictif
Mythique
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Région, contrée
Ville, village
Bâtiment
Étendue, cours d'eau
Montagne, île, ...
Autre
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