¶Comment le Moyne donne couraige a ses compaignons, et comment il pendit a une arbre. Chap. xl.
Or s’en vont les nobles champions a leurs adventures, bien deliberez d’entendre quelle rencontre fauldra poursuyvre, et de quoy se fauldra contregarder, quand viendra la journee de la grande et horrible bataille. Et le Moyne leur donne couraige, disant. Enfans n’ayez ny peur ny doubte. Je vous conduyray seurement. Dieu et sainct Benoist soient avecques nous. Si j’avoys la force de mesmes le couraige, par la mort bieu je vous les plumeroys comme un canart. Je ne crains rien fors l’artillerie. Toutesfoys je scay quelque oraison, que m’a baille le soubsecretain de nostre abbaye, laquelle guarentist la personne de toutes bouches a feu. Mais elle ne me profitera de rien, Car je n’y adjouste poinct de foy. Toutesfoys mon baston de croix fera diables. Par dieu, qui fera la cane de vous aultres, je me donne au diable si je ne le foys moyne en mon lieu, et l’enchevestre de mon froc. Il porte medicine a couhardise de gens. Avez point ouy parler du levrier de monsieur de Meurles, qui ne valoit rien pour les champs, il luy mist un froc au col, par le corps dieu il
Réel
Hypothétique
Fictif
Mythique
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Bâtiment
Étendue, cours d'eau
Montagne, île, ...
Autre
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