D’une isle ou les habitans tant hommes comme les femmes sont fort blancz et de beau tainct, et ont le cul plus nect que gens du monde, et de ce qu’ilz font pour garder que la mer n’entre point en leur isle. Chapitre. XXIX.

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Au departir d’icelles isles nous feismes bonne provision de pastez de toutes sortes, et nous servirent bien noz hallebardes a les tirer hors des fours tous chaulx et n’eust este cela nous eussions eu grand peine a les avoir sans nous eschaulder et brusler, toutesfoys tout se porta bien.

Et lors tirasmes vers occident jusques oultre hyrlande la saulvaige et arrivasmes en une isle environnee de la grand mer occeane, en la quelle sont les gens blancz a merveille, lesquelz ont le cul plus nect que gens du monde, au moyen que la mer y flue et reflue deux foys que de nuyct que de jour, et qu’il n’y a en icelle isle aulcune deffence pour garder que la mer n’entre dedans, et qu’elle ne la couvre, a cause qu’il n’y a nulles douves ny nulles digues pour la garder d’entrer.

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Par quoy les habitans tant hommes que femmes sont contrainctz de soy arranger tous pres l’ung de l’aultre, et se joindre ensemble les culz rebrasses, affin que quant la mer vient et le flu qu’elle leur donne aulx culz par troys foys, et par ce moyen elle est contraincte de s’en retourner sans povoir passer oultre a cause qu’ilz sont ainsi joinctz et fort serres ensemble.

Et par ainsi gardent ilz la mer d’entrer et de gaster leur isle, et vela la cause pour la quelle ilz ont ainsi le trou du cul nect, ce que peu de gens ont.

Et vouldroye que vous les sceussies bien, affin de scavoir se je mens.

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