Les propos des bien-ivres. Chapitre 5
Puis entrèrent en propos de réjeuner on propre lieu.
Lors flacons d'aller : jambons
—Mouillez-vous pour sécher, ou vous séchez pour mouiller ? —Je n'entends point la théorique de la pratique, je m'aide quelque peu. —Hâte. —Je mouille, j'humecte, je bois : et tout de peur de mourir. —Buvez toujours, vous ne mourrez jamais. —Si je ne bois je suis à sec. Me voilà mort. Mon âme s'en fuira en quelque grenouillère. En sec jamais l'âme ne habite. —Sommeliers, ô créateurs de nouvelles formes, rendez-moi de non-buvant buvant. —Pérennité d'arrosement par ces nerveux et secs boyaux. —Pour néant boit qui ne s'en sent. —Cettui entre dedans les veines, la pissotière n'y aura rien. —Je laverais volontiers les tripes de ce veau que j'ai ce matin habillé. —J'ai bien sabourré mon estomac. —Si le papier de mes cédules buvait aussi bien que je fais, mes créditeurs auraient bien leur vin quand on viendrait à la formule d'exhiber.
Réel
Hypothétique
Fictif
Mythique
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Région, contrée
Ville, village
Bâtiment
Étendue, cours d'eau
Montagne, île, ...
Autre
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