Publié le 12/11/2013 Mise à jour le

Jean Lemaire de Belges

Distinction : Réel
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  • Jean le maire

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Notes

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Jean Lemaire de Belges (vers 1473 – avant 1524)

Poète et rhétoriqueur, Jean Lemaire de Belges est né dans le Hainaut – aujourd’hui en Belgique – et il est le neveu d’un autre rhétoriqueur de la fin du XVe siècle, Jean Molinet. Il commence ses études à Valenciennes, auprès de son oncle et les poursuit à la faculté des arts de la Sorbonne où il se trouve entre 1500 et 1503.

Jean Lemaire de Belges est protégé par Pierre de Bourbon qui l’emploie comme clerc de finances en 1498. Il entre ensuite au service de Marguerite d’Autriche (entre 1504 et 1511/1512) avant de terminer sa carrière au service d’Anne de Bretagne. C’est à cette dernière qu’il dédie son livre historiographique Les Illustrations de Gaule et singularités de Troie.

Pour aller plus loin :

  • Adrian  Armstrong, « Is this an Ex-Parrot? The Printed Afterlife of Jean Lemaire de Belges' Epîtres de l'Amant Vert », Journal de la Renaissance, V, 2007, p. 323-336 ;
  • Pascale Chiron, « L’écriture de l’histoire chez Jean Lemaire de Belges », dans Écritures de l’histoire, éd. Danièle Bohler et Catherine Magnien-Simonin, THR 406, Genève, Droz, 2005, p. 258- 268 ;
  • Jennifer  Britnell, «  Jean Lemaire de Belges and Prophecy », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, vol. 42, 1979, p. 144-166 ;
  • Jennifer  Britnell, « La mort de Jean Lemaire de Belges, l’édition de 1517 du "Traité des schismes et des conciles", et les impertinences d’un éditeur », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, t. 56, 1994, in-8°, p. 127-133 ;
  • Marcel Françon, « Jean Lemaire de Belges et Ausone », Modern Language Notes, vol. 58, n°8, décembre 1943, p. 594-600 ;
  • Floyd Gray, La renaissance des mots: de Jean Lemaire de Belges à Agrippa d'Aubigné, Études et essais sur la Renaissance, vol. 78, Paris, Champion, 2008 ;
  • Michael F. O. Jenkins, Artful eloquence : Jean Lemaire de Belges and the rhetorical tradition, Chapel Hill , U.N.C. Dept. of Romance Languages , 1980 ;
  • Pierre Jodogne, Jean Lemaire de Belges, écrivain franco-bourguignon, Bruxelles, Palais des Académies, 1972 ;
  • Anne Schoysman, « Jean Lemaire de Belges et Josse Bade », Le Moyen-Age, CXII, 3, 2006, p. 575-584 ;
  • Paul Spaak, Jean Lemaire de Belges, sa vie, son oeuvre, ses meilleures pages, Paris, Champion, 1926, réédité en 1975 ;
  • Richard Cooper, Roman Antiquities in Renaissance France, 1515–65, Oxford, 2013 ;
  • Kathleen Miram Munn, A Contribution to the Study of Jean Lemaire de Belges: A Critical Study of Bio-Bibliographical Data, 2012

Pour lire Jean Lemaire de Belges dans une édition moderne :

  • Jean-Marie Cauchies, Le carnet de notes d’un chroniqueur (août 1507-février 1509), Genève, Droz, 2008 ;
  • Des anciennes pompes funeralles, texte établi, introduit et annoté par Marie-Madeleine Fontaine avec le concours d'Élisabeth A. R. Brown, Paris, 2002 ;  
  • Épistre du roy à Hector et autres pièces de circonstances, 1511-1513, textes établis, présentés et annotés par Adrian Armstrong et Jennifer Britnell, Paris, 2000 ;
  • La légende des Vénitiens 1509, éd. critique par Anne Schoysman, Bruxelles, 1999 ;
  • Traicté de la différence des schismes et des conciles de l'Eglise avec L'Histoire du prince Sophy, et autres œuvres, éd. critique par Jennifer Britnell, Genève, 1997 ;
  • Lettres missives et épîtres dédicatoires, éd. Anne Schoysman, Bruxelles, 2012.

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Lefranc A., Oeuvres de François Rabelais, 1922, t.4, p.320, note 140 :

Jean Le Maire de Belges avait attaqué la politique de Jules II dans l'Epistre du roy [Louis XII] à Hector de Troye (1511) et surtout dans le Traicté de la différence des schismes et des conciles de l'Eglise et de la prééminence et utilité des conciles de la sainte Eglise gallicane (1511).
Dans le prologue de ce dernier ouvrage (t. III, p. 234) il n'hésitait pas à opposer " la gracieuseté et tractabilité du Souldan envers le Roy treschrestien... à la rigueur et obstination du Pape moderne, lequel tout martial et tout rébarbatif, en son harnois... veult tousjours persévérer à la guerre, laquelle luy est aussi bien séant, comme à un moine houzé de danser " (P.)