Informations provenant de la base Budé :

Raymond Lulle (vers 1232-1316). Philosophe et théologien franciscain, missionnaire et apologiste chrétien né à Majorque. Surnommé le « Docteur illuminé », il tente d’introduire la morale chevaleresque dans la philosophie et la théologie de son temps, tout en s’opposant au rationalisme représenté par Averroès (Livre de la contemplation) par le biais d’une « machine logique », l’« Ars magna », qui est la méthode de Lulle de recherche et de démonstration de la vérité.

Pour aller plus loin :

• Armand Llinarès, Raymond Lulle, philosophe de l'action, Paris, PUF, 1963;
• Louis Sala-Molins, La philosophie de l'amour chez Raymond Lulle. Préface de Vladimir Jankélévitch, Paris-La Haye, Mouton, 1974 ;
• Robert  Pring-Mill, Le Microcosme lullien. Introduction à la pensée de Ramon Lulle, suivi de la traduction française de la Vita coetanea beati Raymundi Lulli par Ramón Sugranyes de Franch, texte autobiographique dicté par le philosophe catalan en 1311, Paris, Cerf, Collection «Vestigia - Pensée antique et médiévale, 30 », 2008.

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Esmangart C., Johanneau E., Œuvres de Rabelais, Volume 3, 1823, p.215, note 91 (sur Google Livres) :

Sur "l'art de Lullius" au chapitre viiij du Pantagruel de 1542, Lefranc A., Oeuvres de François Rabelais, 1922, t.3, p.106 note 74 :

II est probable qu'il s'agit ici non de l'alchimie de Raymond Lulle, déjà bafouée au ch.VII, l. 133, mais de son Ars brevis, espèce de sophistique dont H. Corneille Agrippa venait de montrer l'inanité, au ch. ix du De vanitate scientiarum [...]