Publié le 03/09/2013 Mise à jour le

frère Claude des Hauts-Barrois

Distinction : Réel
Rôle : Religieux
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3 occurrences

Notes

Esmangart C., Johanneau E., Œuvres de Rabelais, Volume 2, 1823, p.203-204, note 26 (sur Google Livres) :

Les villageois du pays Messin et de la Lorraine ont encore une danse fort gaillarde qu'ils nomment les hauts barrois et dont on peut voir la tablature folio 73 verso de l'Orchésographie de Thoinot Arbeau. Il se peut que ce moine, qui apparemment étoit du Haut Barrois, aimât cette danse de son pays. Et à ce propos, il est à remarquer que de tout temps les braules et les autres danses de ce pays-là ont eu la vogue en France. Le Roman de la Rose, au feuillet cinq de l'édition de 1531 :

Lors veissiez les dances aller,
Ung chascun à l'envy baller,
Et faire gambades et saultz,
Sur l'herbe drue et soubz les saulx.
Là eussiez veu pour les balleurs,
Fleusteurs, harpeurs et cimballeur.
Les ungz sonnerent Millanoyses,
Les aultres notes Lorrainoyses :
Pour ce qu'on en fait en Lorraine
De plus belles qu'en nul dommaine.        (L.)

Le Duchat ajoute dans Ménage que c'est une très belle danse qui apparemment a été inventée dans le Barrois, et que Rabelais appelle frère Claude de Hauts-Barrois, peut être parce que ce moine, bon compagnon, aimoit cette danse. Ce pourroit être plutôt parceque cet égrillard de moine étoit de Hauts-Barrois : on appelle encore Barrois et Hauts-Barrois les habitants des comtés de Bar-sur-Seine et de Bar-sur-Aube.