Abbaye Saint-Martin de Ligugé
Détruit pendant la Guerre de Cent Ans, c'est grâce à Geoffroy d'Estissac, futur évèque de Maillezais, que Saint-Martin est reconstruite : l'église paroissiale et le cloître datent du début du XVIe siècle, et Rabelais y fera une partie de ses études - la "Tour Rabelais" est toujours visible - après son départ de Fontenay-le-Comte, séjournant en tant que secrétaire particulier d'Estissac. De nombreux hommes de lettres y séjourneront, comme Jean Bouchet ou Mellin de Saint-Gelais. L'abbaye est à nouveau détruite pendant les guerres de religion par Coligny, puis en partie reconstruite et donnée aux jésuites au début du XVIIe siècle.
Elle accueille depuis longtemps et toujours aujourd'hui ceux qui désirent faire une retraite. Paul Claudel y fit son noviciat.
1 variante
- Leguge
1 occurrence
Pantagruel (1542) / 1 occurrence
- Pantagruel (1542), Des faictz du noble Pantagruel en son jeune eage. Chap. v. / 1 occurrence
«... pour le visiter comme homme de bien. Et partant de Poictiers avecques aulcuns de ses compaignons, passerent par Leguge visitant le noble Ardillon abbe par Lusignan, par Sansay, par Celles, par Colonges, par Fontenay le conte saluant...»
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Notes
Lefranc, Oeuvres de François Rabelais, 1922, t.3, p.52 note 14 :
Le prieuré de Ligugé (com., cant. sud de Poitiers) appartenait à l'abbaye de Maillezais.
Geoffroy d'Estissac, qui avait reconstruit les bâtiments conventuels et achevé l'église abbatiale, en avait fait une habitation de grand Seigneur, entourée de jardins superbes, à la mode des prélats italiens. R. y avait trouvé, ainsi que Jean Bouchet, une hospitalité dont le souvenir nous est resté dans son Epistre... traictant des ymaginations qu'on peut avoir attendant la chose désirée, et la réponse de son ami. Cf. R. E. R., II, 162. (C.).