L'œuvre de Rabelais fait écho aux bouleversements marchands et bancaires de la Renaissance, plus particulièrement au milieu Lyonnais. Alors que la discipline économique n'est pas encore institutionnalisée, comment perçoit-il les enjeux économiques de son temps ?

avec : Marie-Luce Demonet

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Invités :

• Claude La Charité, professeur de littérature à l’université du Québec à Rimousti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire et patrimoine imprimé. Il siège au comité de direction de L’Année rabelaisienne.
• Marie-Luce Demonet , professeure émérite de littérature au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance de l’Université de Tours, spécialiste de la Renaissance. A lire en particulier : « Arbitraire des signes et monnaie de singe à la Renaissance », dans Valeurs et systèmes de valeurs (Moyen Âge et Temps Modernes), atelier de Turin 2012, dir. P. Boucheron, L. Gaffuri, J.-P. Genet, Publications de la Sorbonne/École Française de Rome, p. 77-98.

• Extrait de La très excellente et divertissante histoire de François Rabelais, un téléfilm en deux épisodes par Hervé Baslé 2010, France 2
• Lecture d'un extrait de la correspondance de Rabelais adapté en français moderne par Claude La Charité : la demande d’argent à Geoffroy d’Estissac, lettre de Rome du 15 février 1536 sur la musique : Obsecro Te interprété par Ariel Abramovich Lee Santana Josquin des Prez
• Lecture d'un extrait de la Pantagruéline Pronostication, satire des prédictions astrologiques annuelles de Rabelais sur Branle couppé Pinagay par Thoinot Arbeau
• Lecture d'un extrait de Gargantua, chapitre 53 “Comment fût bâtie et dotée l’abbaye des thélémites”
• Lecture d'un extrait du Quart Livre, chapitre 2 “Comment Pantagruel sur l'île de Médamothi acheta plusieurs belles choses.” traduction de Marie-Luce Demonet

À propos de la série "L'économie selon..." sur France Culture

Tous les jeudis, une personnalité nous parle de l'importance qu'a eu, ou a encore, l'économie dans son parcours professionnel et personnel. Comment des artistes, au travers de leurs œuvres ou simplement de leur travail, appréhendent-ils le champ économique ?