Artois
La province de l'Artois a été l'un des noeuds gordiens du conflit entre François Ier et Charles Quint, que Rabelais met en scène dans Gargantua à travers les guerres picrocholines en partisan du monarque français.
La mort du Duc de Bourgogne Charles le Téméraire en 1477 pose la question du bénéficiaire du duché, qui aboutit à la guerre de succession de Bourgogne entre 1477 et 1482.
Le Traité d'Arras de 1483 constitue l'un des premiers textes de conciliation. En réalité, Louis XI n'y fait que ratifier son occupation des territoires bourguignons en imposant un mariage entre son fils (qui deviendra Charles VIII)et Marguerite d'Autriche, fille de l'empereur Maximilien et de Marie de Bourgogne. L'Artois revient donc à la France en tant que dot.
Mais le Traité d'Arras est supprimé par l'annulation du mariage, Charles VIII préférant la main d'Anne de Bretagne à celle de Marguerite, qui ne retourne dans sa famille, selon le Traité de Senlis (1493), qu'avec une dot réduite.
Le Traité de Madrid, signé en 1526 à la libération de François Ier (captif depuis Pavie), stipule que le monarque doit céder la Bourgogne, qu'il a attaquée depuis les années 1520, et renoncer à ses prétentions sur l'Artois, les Flandres et l'Italie.
La Paix de Cambrai de 1529 règle le conflit entraîné par la violation de celui de Madrid par le roi de France : s'il se voit finalement attribuer la Bourgogne (dont les Etats ont déclaré qu'ils voulaient rester français), François Ier doit encore une fois renoncer à l'Artois et à ses ambitions italiennes.
Le nouveau conflit de 1542-1544 avec Charles Quint a de nouveau exposé l'Artois aux appétits territoriaux du roi de France. La Trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à cette guerre : François Ier conserve Savoie et Piémont mais doit de nouveau renoncer à l'Artois et aux Flandres, ainsi qu'à Naples et au Milanais qu'il convoitait depuis les guerres d'Italie précédentes.
L'Artois ne sera annexé par la France qu'à la fin de la Guerre de Trente Ans un siècle plus tard, dont elle restera province royale jusqu'à la Révolution.
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- Artoys
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Gargantua (1542) / 1 Occurrence
- Gargantua (1542), Comment certains gouverneurs de Picrochole par conseil precipite le mirent au dernier peril. Chapitre. xxxiij. / 1 Occurrence
«... chomment pas (dirent ilz) nous les recontrerons tantost. Ilz vous ont pris Bretaigne, Normandie, Flandres Haynault, Brabant, Artoys, Hollande, Selande, ilz ont passe le Rhein par sus le ventre des Suices et Lansquenetz, et par d'entre eulx...»
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Gargantua (1542, version modernisée) / 1 Occurrence
- Gargantua (1542, version modernisée), Comment certains gouverneurs de Picrochole, par conseil précipité le mirent au dernier péril. Chapitre 33 / 1 Occurrence
«... ? —Ils ne chôment pas (dirent-ils), nous les rencontrerons tantôt. Ils vous ont pris Bretagne, Normandie, Flandres Hainaut, Brabant, Artois, Hollande, Zélande, ils ont passé le Rhin par sur le ventre des Suisses et Lansquenets, et part d'entre eux...»
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Pantagruel (1542) / 1 Occurrence
- Pantagruel (1542), Comment les seigneurs de Baisecul et Hume vesne plaidoient devant Pantagruel sans advocatz, Chap. xj. / 1 Occurrence
«... et des malandres l'ami baudichon. Et par ce moyen fut grande annee de quaquerolles en tout le pays de Artoys qui ne feust petit amandement pour messieurs les porteurs de cousteretz, quand on mangeoit sans desguainer cocques cigrues a ventre...»
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Gargantua (1534) / 1 Occurrence
- Gargantua (1534), ¶Comment certains gouverneurs de Picrochole par conseil precipite le mirent on dernier peril. Chap. xxxi. / 1 Occurrence
«... ne chomment pas dirent ilz, nous les rencontrerons tantost/ Ilz vous ont pris Bretaigne, Normandie, Flandres, Haynault, Barband, Artoys, Hollande, Selande, ilz ont passe le Rhein par sus le ventre des Sueves et Lancquenetz, et part d’entre...»
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